Comme on peut le constater sur la carte de 1830, le chemin de Ceinture ne suivait le bord de mer qu’à partir du pont de la Fausse Monnaie.

En février 1848, le gouvernement provisoire de la IIe République, étant confronté à une situation économique et sociale difficile, crée les « ateliers nationaux », avec pour objectif la création d’emplois et la réalisation de grands travaux d’utilité publique. A Marseille, le projet de « création d’un chemin de communication entre le Prado et la porte St Victor » est adopté par la commission municipale le 13 mars.

F.M. de Montricher dirige le chantier ; des semaines de 66 heures pour des centaines d’ouvriers font progresser les travaux très rapidement : le vallon de l’Oriol est atteint en décembre 1848, le vallon de la Fausse Monnaie au début de 1851.

Mais suite à de nombreux bouleversements politiques (9 maires se succèdent à Marseille pendant les quinze ans du chantier) et des difficultés sur le terrain (franchissement des vallons de la Fausse Monnaie et des Auffes par viaduc) ainsi que des problèmes financiers, la reprise des travaux pour relier les Catalans ne peut débuter qu’en 1861.
Les travaux d’aménagement achevés en 1863, la route carrossable est vite fréquentée par les fiacres et les promeneurs. Aujourd’hui comme hier, les étrangers apprécient ce site pittoresque :
Ils peuvent respirer à pleins poumons la brise si chère aux Marseillais, recevoir les caresses de ce soleil d’hiver si chaud et si bienfaisant. Alfred Saurel
