Les voies reliant la porte de saint-Victor à la mer à travers la colline de la Garde sont visibles sur les cartes fin XVIIIe siècle, sans dénomination cependant, Celle qui prendra le nom de « l’Arlequin » n’apparait dans l’Indicateur marseillais qu’à partir de 1868, tout d’abord « montée » puis « chemin »; elle partait du chemin d’Endoume pour atteindre la colline en 1868 (!), puis le vallon de l’Oriol en 1880. Après quelques variantes, elle prendra le nom de chemin Yves Dollo pour la partie « montée », puis chemin du vallon de l’Oriol à partir du bd Marius Thomas.


Un arlequin en tôle peinte domina la boutique du cordonnier Agnone pendant une cinquantaine d’années, en haut de la rue Ste Eugénie (rue Michel Gachet). Récupéré par une riveraine lors de la réhabilitation de l’immeuble, il a rouillé dans son jardin pendant plusieurs années; elle me l’a donné afin que je trouve un spécialiste qui lui redonnerait ses couleurs et qu’il reprenne enfin une place dans le quartier. Vain espoir… car depuis, abandonné dans une arrière-boutique, il attend qu’un pro s’occupe de sa rénovation.
La montée de l’Arlequin : avant-après

peinture à l’huile de Gautier propriété de .M.Rey-Puddu et photo MB 1990
