La liberté, mais encore des contraintes

Les jeunes mariés de 1946 ont droit à 12 kg de vaisselle (avec bons) et les sinistrés 8 kg seulement !

Les salaires sont bas et les prix élevés, mais le marché se libère peu à peu : le 1° novembre 1945, suppression des inscriptions pour la viande, le chocolat, le sucre, la confiture, les légumes secs, les matières grasses, les conserves de légumes, le fromage et les œufs ; la contrainte se poursuit pour certains poissons, le lait, le vin, les pommes de terre, les pâtes, le pain (toujours noir c’est un mélange de son, orge, soja et peu de farine)

De nouvelles recettes remplacent celles proposées par le Service Social de la Croix-Rouge entre 1940 et 1942.

Les pâtisseries proposent encore en 1948 des gâteaux à base de farine de manioc, d’épeautre et de pommes de terre liés avec du blanc d’œuf.

Le Ministère du ravitaillement qui a fonctionné 10 ans, est supprimé le 31 décembre 1949.

25 mars 1945, la ville est libérée, mais le pays est toujours en état de guerre. Les plaisanciers du Prophète reçoivent de nouveaux permis de navigation imposant des restrictions de circulation.

Le pont qui assurait le passage au-dessus du bassin du carénage ayant été démoli, les piétons qui remontent à Bompard doivent traverser ce bras de mer en barque, au milieu de carcasses métalliques déchiquetées.

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