Les prisonniers de guerre

2 650 000 soldats pris au combat par les Allemands sont recensés au 25 juin 1940.

1940 1er Noël des PG

Bapt Bonavia note dans un cahier un poème écrit par un PG (prisonnier de guerre) à côté du dessin de sa fille.

L’aide aux familles de prisonniers

Les problèmes rencontrés par les familles des PG sont pris en charge par plusieurs associations.

La « Maison du Prisonnier », annexe 20 Bd Bompard, soutient femmes et enfants de prisonniers, moralement et financièrement en organisant des arbres de Noël, des galas.

Le Comité des Fêtes de l’Aurore d’Autran est une Sté philanthropique et artistique, fondée le 2 février 1931, qui siège au bar Autran. Composé de Mrs Rinaldi, D. André, Apoca, Nicolini, Mancini, M. Vintimilla, il n’a pas d’activités entre 1939 et 1944, hormis une aide financière de 250 f apportée à 12 prisonniers de guerre, 5 déportés, 7 STO, 5 nécessiteux (total 2944 f ) et un versement de 1670f à la Maison du prisonnier (20 bd Bompard).

Prisonniers de guerre cf : : https://gw.geneanet.org/ruedusoleil_w?lang=fr&&pz=monique&&nz=bonavia&&ocz=1&&m=NOTES&&f=39-45

La correspondance

Cette image religieuse émise par l’aumônerie des Prisonniers de Guerre, reproduit l’en-tête des lettres et cartes destinées à la correspondance entre les prisonniers et leurs familles, limitées en fréquence et nombre de lignes d’écriture.

kriegsgefangenenpost, correspondance aux Prisonniers…

    Kriegsgefangenenpost, mot étrange pour une petite fille et que je répétais souvent comme un refrain ; évocation aujourd’hui d’une correspondance réduite à quelques lignes avec un père retenu derrière les barbelés allemands pendant plus de 6 ans. Ma mère cependant lui écrivait de longues lettres sur du papier « avion » qu’elle réussissait à cacher dans les petits dés de bouillon Kub ou dans des tubes d’aspirine glissés dans les boites de conserves « maison » serties par un spécialiste. Les Allemands ne les ont jamais interceptées (M. B.)

Le retour des PG

Le 28 avril 1945, la veille des élections municipales, arrivée à Marseille d’un convoi de prisonniers de guerre. Les familles trop absorbées par la joie des retrouvailles n’ont sûrement pas mesuré l’importance de l’événement : il s’agissait des premières élections auxquelles participaient les femmes.

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