Marseille libérée panse ses blessures

Le pont qui assurait le passage au-dessus du bassin du carénage ayant été démoli, les piétons qui remontent à Bompard doivent traverser ce bras de mer en barque, au milieu de carcasses métalliques déchiquetées.

(documents photos extraits de « la Libération de Marseille  » Les Editions Braun & Cie)

25 mars 1945, la ville est libérée, mais le pays est toujours en état de guerre. Les plaisanciers du Prophète reçoivent de nouveaux permis de navigation imposant des restrictions de circulation.

Les indemnisations octroyées aux évacués, réfugiés et sinistrés. La demande d’indemnité de réquisition déposée en mars 1944 par Alexandre Albenois pour son chalet « Barbe d’Or » réquisitionné au Prophète, est définitivement accordée en novembre 1958 (montant revalorisé à l’époque de l’exécution).

La correspondance (devis, factures…) de Camille Raffin avec le Ministère de la Reconstruction a duré 7 ans avant un règlement définitif; il concernait les dégâts causés par un obus sur la toiture du 22 rue Rigaud : tuiles soufflées, faîtage et cheminée arrachés, plafond effondré, impacts de tirs sur la façade…

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