Marseille zone occupée

11 novembre 1942

Le jour anniversaire de l’armistice, les Marseillais voient les murs de la ville se couvrir de tristes affiches.

Dès le lendemain, des vagues d’uniformes verts, casqués et bottés déferlent sur la ville, occupent en premier lieu tout le littoral. Les riverains sont contraints d’évacuer, leurs locaux étant requis pour le cantonnement des troupes ou y sont simplement « invités » pour des raisons de sécurité.

Promesse non tenue…Marseille va subir l’occupation et en souffrir.

Dès son installation à Marseille, le commandant du port allemand montre qu’il est le maître ; témoin la carte postale ci-dessus représentant le commandant Von Fischer, découverte à la Libération dans la grande maison qu’il occupait, avenue Olympe.

Occupation des maisons sur la colline de la Garde en fonction de leur position intéressante sur les crêtes.

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Dans LE PETIT MARSEILLAIS du 25 janvier 1944 paraît cet avis

Complété par l’affiche du 21 avril 1944

Les cabanons du Prophète sont aussi réquisitionnés pour des raisons d’ordre militaire, non occupés mais devant rester ouverts après l’évacuation.

Le Service Municipal du Logement créé à cet effet, réquisitionne à son tour les logements vides pour y placer les évacués, à qui on conseille toute fois « Si votre présence n’est pas indispensable à Marseille, quittez volontairement la ville ». Un transporteur est mis à leur disposition (au tarif réglementaire).

Des indemnités sont versées aux locataires évacués qui continuent cependant à payer leur loyer s’ils veulent conserver leurs droits, ou aux propriétaires en cas contraire.

Le Service des Réfugiés alloue un bon de transport gratuit et un mobilier sommaire aux Evacués. (lit, armoire, table, chaises, buffet)

Pour toute démarche il faut présenter sa carte d’identité et sa carte d’alimentation.

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