En 1945, la Sté l’Avant-Garde, regroupe les Anciens nostalgiques de « l’Oeuvre » qu’ils ont fréquentée durant leur jeunesse.
Cette Société a pour but le développement de la jeunesse dans un cadre familial, par l’éducation physique et les sports ainsi que le regroupement des anciens membres en un cercle amical. Aucune femme n’y sera admise comme membre actif. Toute discussion religieuse ou politique est interdite.
Vice-président : L Serafini. Trésorier : Philippe Giraud, percepteur demeurant 98 bd Bompard
Pendant quelques années « le cercle » renoue ainsi avec les traditions d’avant-guerre : théâtre et pastorale.

Auteurs, acteurs et musiciens de la revue sont des anciens de l’Oeuvre ou habitent le quartier. Une jeune fantaisiste fait ses débuts pour le Gala donné au profit de l’Association des Prisonniers de guerre : Ginette Garcin.

Ginette Garcin a dédicacé sa photo pour un des auteurs, Georges Boullevault.
Les locaux vétustes semblent rajeunis lorsque Mme Dresse y fait entrer un cours de danse

puis le « cercle » se referme sur lui-même et malgré ses problèmes financiers refuse la venue de tout groupe autre que les joueurs de boules ; la demande du groupe scout (73e ) qui ne dispose que d’un tout petit local rue Pierre Blancard n’a pas été acceptée …

Les joueurs de boules en 1965 dans la cour de « L’Avant-Garde »
En 1995, la paroisse St Cassien, sous couvert de la « Sté le Roucas » vend les locaux à des particuliers qui les transforment en deux villas
