Les loisirs à l’Avant-Garde,

Bains de mer : toutes les années au mois de juin, ouverture de la saison des bains : M. le directeur de l’œuvre accompagne une soixantaine d’enfants à la plage du Prophète.


Au mois d’août 1926, l’œuvre organise une promenade au château d’If, avec visite et cachettes dans les sombres couloirs de la prison légendaire. La journée se termine par une belle baignade. Le soir, à 9h30, entraînement de gymnastique.

Jeux de cour : en 1925 les petits de 8 à 12 ans jouent aux cerceaux, au croquet, aux boules ou encore font des châteaux-forts sous la barre fixe avec le sable fin fourni par M. Méla.

Théâtre : les petits le préfèrent au cinéma (pourtant avec haut parleur) ; costumés par M. Guérin, grimés par un petit groupe surnommé la maison David et Cie, ils donnent trois ou quatre pièces de leur composition, de la pantomime au drame patriotique, le jeudi après midi souvent jusqu’à la nuit. La troupe des « moyens » (15 à 20 ans) affronte le grand public dans « Napoléon fait du cinéma » et celle des anciens connaît la gloire dans « la Cagnotte », « la Pastorale » ou « Le Luthier de Crémone » de François Coppée.

Musique et chorale : les musiciens s’entraînent avec MM Guérin, Thruilhé et Bottigliero quatre fois par semaine en vue du concours entre patronages ; ils exécutent des œuvres classiques lors des séances de théâtre (l’ouverture du Masque de Fer le dimanche gras, la Marche Funèbre de F.Chopin, le Rameau de Fauré, Sambre et Meuse, Alsace-Lorraine, etc). La chorale, en novembre 1926, fête la Ste Cécile en donnant un grand chœur à 3 voix de Gounod.

La bibliothèque des confréries met à disposition de tous des livres récents et « la bonne presse ».

T S F : En janvier 1926, un appareil à 4 lampes est installé à l’œuvre par MM Pey et Aillaud ; il fait les délices des jeunes gens, surtout des musiciens. On entend les concerts de Marseille, Paris, Toulouse, Rome et même de Londres. Grâce aux perfectionnements apportés par Etienne en décembre 1926, tous les postes français et étrangers sont retransmis : les amateurs sont en admiration !

Cinéma : en mars 1926, un nouvel appareil permet à l’opérateur Vendrevert de projeter « Victime ou le Secret de la Confession » qui fait verser bien des larmes (et vaut un sermon, au dire « d’une brave dame »). Les films à vocation morale ou religieuse  –La Vie de N S Jésus Christ, Joseph et ses Frères, En Quarantaine, Vie de St Louis de Gonzagues, Le Symbole des Apôtres ou Monte Cristo– sont projetés avec accompagnement du « haut parleur ».

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