L’Avant-Garde fête ses 25 ans

Éditorial du bulletin mensuel de l’Avant-Garde (Juin 1922)

Les noces d’argent du patronage

« Les débuts du patronage furent pénibles, les épreuves ne lui furent pas ménagées. A un moment donné, il y a dix-huit ans, il était question de le fermer. Quel changement ! Le quartier lui-même a été transformé moralement, cela grâce au patronage. Actuellement la sympathie pour l’Oeuvre est générale ; non seulement les parents mais encore tous les gens des environs s’intéressent au patronage et vivent jusqu’à un certain point de la vie de l’œuvre. On s’enorgueillit même des succès du patronage et lorsque le groupe défile soit qu’il revienne des fêtes et concours ou qu’il prenne part aux fêtes religieuses, c’est une véritable ovation que l’on fait à nos enfants et jeunes gens.

Sitôt que le travail d’atelier est terminé ou que les bureaux sont fermés, ouvriers, apprentis ou bureaucrates ne connaissent qu’un chemin, celui de l’Oeuvre. La moyenne tous les soirs est de 40 à 50 jeunes gens. Quel changement avec jadis ; il y a dix ans encore, on avait de la peine à avoir quelques grands le dimanche ».

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