Ces établissements jouent le rôle de cabanon collectif, le dimanche, pour une grande partie de la population. Dès 1885, l’indicateur marseillais signale plusieurs restaurants et cafés sur la colline :
Tr. Bon Voisin, Baptiste Giay au 1 et A Michel (comestibles et restaurant).
Tr. Perrinet-Pey, Hubert Goyet au 5.
Place st Eugène, le café de Jh Tabot est le siège du Cercle de la reine Hortense ; le café Richelieu est tenu par Simon Rey.
Un autre par Dlle Marceline Chapelle devient le siège du Cercle de l’Amitié en 1891 avec un nouveau propriétaire C Zachari.
Rue Ste Eugénie, le café de Charles Espaze.
Chemin du Vallon de l’Oriol, la brasserie des Dahlias, entre la traverse Bon Voisin et la rue Ardisson, et au n° 8 le café restaurant de Jules Journelleau, entre rue Ardisson et rue Peyronnet.

Traces photographiées en 1990 sur la façade du 178 chemin du vallon de l’Oriol (disparues lors de la réhabilitation de l’immeuble)
Il subsiste très peu de traces de ces lieux accueillant les promeneurs, les joueurs de boules et de cartes et aussi les danseurs du dimanche. Les peintures murales qui ornaient le 89 vallon de l’Oriol (peut-être les Dahlias cités plus haut) ou la salle au-dessus du bar Rialto au N° 29 ou encore le Bar Terminus (3 rue du Soleil) ne sont qu’un lointain souvenir pour les actuels propriétaires. Quant à la fameuse guinguette de l’Arlequin, aucune archive n’a permis de la localiser.
En 1990, quelques lettres témoignaient encore de l’existence passée de « La Terrasse », bar de Mme Roux sis 137-139-141 ch du vallon de l’Oriol sur l’Indicateur marseillais de 1914 (actuel N° 61); il comprenait une salle de bal et un jeu de boules derrière l’immeuble. Il voisinait avec le Bar Autran.

Beaucoup d’anciens se souviennent de l’orgue de barbarie menant la danse sur la terrasse du café-épicerie, chez Besson, 1 rue Peyronnet.

Les traces de peinture ne sont plus déchiffrables, hélas !
