Les établissements en bord de mer perdurent jusqu’à l’agrandissement de la Corniche :

le Bien-être, restaurant les pieds dans l’eau (tableau appartenant à Céline Créma)

De l’autre côté de la Corniche, Le Miramar, grand café restaurant et dancing très fréquenté le dimanche, remarquable par sa façade en lattes vertes, comme certains cabanons du Prophète.

Le Villepontoux, café-restaurant au-dessus de la plage du Prophète. Inoubliable pour son site et ses glaces !
le Palace-Hôtel
Créé au milieu du XIX° siècle par François Roubion; cet établissement luxueux était renommé pour sa bouillabaisse et son poisson.

Dans la crique de l’Oriol, un vivier à langoustes rappelait celui que Roubion utilisait au Pharo, dans l’Anse de la Réserve.

Gravure « La Réserve, anse du Pharo » et tableau de Raphaël Ponson
Peut-être doit-on voir là le choix du nom de « Réserve » à la place de « Palais de la Bouillabaisse » prévu initialement.
Pour des raisons d’insalubrité, le vivier fut abandonné vers 1930, mais la renommée de la Réserve ne cessa de s’étendre.
Au décès de François Roubion (9 janvier 1878)

lui succède son fils Vincent (Indicateur marseillais 1880) :

Après le décès de celui-ci (2 octobre 1896) le Palace-Hôtel devient Palais de la Bouillabaisse, propriétaire Louis Echenard, hôtelier son beau frère Paul Neuschwander (recensement 1906), puis Emile Peclet (1921)
Le Livre d’Or du Palace a reçu les signatures d’hôtes illustres : la reine Alexandra, la reine Victoria et le roi Edouard VII, le prince de Galles, le maréchal Foch, le maréchal Joffre, Clémenceau…

La terrasse avec vue panoramique sur la rade marseillaise se prêtait admirablement aux repas de noces et aux banquets.

La pinède dans un cadre féerique accueillait parfois la kermesse de la paroisse St Cassien et les habitants choisissaient ce décor pour poser.
le vivier Basso

Sur les cartes postales anciennes, on aperçoit une petite construction située en contrebas de la Corniche sur laquelle un panneau indique « Restaurant Basso ». Il s’agissait du vivier, réserve de poissons et coquillages du célèbre restaurant.

Le vivier a disparu lors des travaux d’agrandissement de la Corniche (tout comme la villa Paquet).

