Deux grandes propriétés sont mentionnées à la rue Sainte-Eugénie dans l’Indicateur marseillais : celle de Mme veuve Labara au N° 41 (1903-1915) et celle d’Émile Rolando au N° 45 (1913-1931); Vincent, le fils d’Émile Rolando nait en 1902 rue Aicard N°4 , mais son beau père, Vincent Raineri, décède en 1930 au 45 rue Sainte-Eugénie.
La villa Labara. François Labara est maitre voilier. Il décède en 1892 à son domicile, place du Change. Dans l’avis de décès de sa veuve paru dans Le Petit Marseillais du 18 juillet 1915, il est précisé : « signature à sa campagne, vallon de l’Oriol » . En 1990, quelques anciens du quartier se souviennent encore de l’entrée des fiacres de ce « château » sis 41 rue Sainte-Eugénie et de ses grands magnolias (que l’on devine sur la photo aérienne ci-dessous – IGN 1923).
La propriété a laissé place en 1972 à un grand immeuble, « Le Messidor ».

La villa Rolando.

La propriété (photo à gauche collection Rolando) : le jardin arboré et la serre ont été sacrifiés pour la construction d’une usine en 1945. La villa en très mauvais état et son magnifique fronton (photos à droite MB 1990) vont laisser place en 2024 à un grand ensemble immobilier qui s’étendra du ch. du vallon de l’Oriol à la rue Michel Gachet (ex rue Sainte-Eugénie).

Une réflexion sur “Les villas de la rue Sainte-Eugénie”