La campagne La Garde

Cette propriété n’apparait dans l’Indicateur marseillais qu’en 1915 car achetée vers 1850 comme résidence d’été par Georges Gimmig, agent de Change, elle ne devint résidence principale de la famille qu’en 1914. Le terrain « couvert de broussailles, ne comportait comme toute habitation qu’un cabanon…on y passait l’été quatre ou cinq mois, et l’on redescendait en ville pour l’hiver ». La maison Deux cartouches sur la façade Nord de la grande maison indiquaient sa construction en 1855 et le remaniement effectué en 1885.

Localisation des sites décrits par G.H.Gimmig dans son livre « La maison assassinée »

La maison assassinée, livre de Georges-Hubert Gimmig qui m’a permis d’imaginer ce qu’était la « campagne » de son enfance; il la décrit avec une sensibilité que l’on retrouve dans les tableaux de son frère Pierre.

http://galerie.gimmig.fr/pg_lcomplete.htmlhttp://galerie.gimmig.fr/pg_lcomplete.html

La grande esplanade

La famille devant le double escalier (collection famille Gimmig).

La campagne Martin

Appelée « campagne des blanchisseuses » par la famille Gimmig; Joseph Ricou figure à cette adresse à partir de 1913 dans l’Indicateur marseillais.

Les élèves de l’école « Vallon de l’Oriol » en 1953 devant le kiosque à fenêtres ogivales.

Le fruitier : le jardinier y entretenait « les fraisiers, les courgettes, les salades, les plantations de tomates, quelques maigres arbres à fruits; au delà, un immense figuier… »

La colline « qui descend en pente assez raide, avec tous ses buissons parfumés à l’ombre des pins. Entre les sommets des arbres, très haut dans le ciel, le socle blanc de la Vierge de la Garde… et tout cela embaume le thym, le romarin; et est égayé de fleurs sauvages : cytises, sentrantes et chèvre-feuilles.

Réquisition de la propriété par les Allemands en 1944. Elle eut comme conséquence le bouleversement de la colline suite à la construction d’une caserne souterraine et la destruction du « château » lors des combats de la Libération.

La Garde photographiée après la guerre depuis le vallon Jourdan.

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