La Palma

Les anciens se souvenaient de cette artiste qui habitait au vallon de l’Oriol, mais sans autres précisions, si ce n’est qu’elle avait participé aux fêtes du 14 juillet du quartier.

Cet entre-filet paru dans le Petit Provençal du 14 juillet 1931 précise les souvenirs des habitants du quartier.

Le numérotation du vallon de l’Oriol ayant changé plusieurs fois, la localisation de la maison N° 246 habitée par La Palma n’est que supposée.

Des recherches sur un site de Généalogie nous apprennent que Marie Jeanne, fille de Pietro Dalmazzo, artiste ambulant et de Anna Delmas aussi artiste, est née le 5 octobre 1896 à Épinal (Vosges). Artiste lyrique, elle se marie avec Edmond Jalabert, directeur de l’Apollon, né le 31 mai 1878 à Paris.

Le Petit Marseillais 25 décembre 1933.

Pietro Dalmazzo, son père, lutteur.

Il luttait sous la tente de Marseille (Marseille, drôle de hasard, étant le nom d’un autre lutteur).

Il est recensé à Marseille en 1911, au 35 vallon de l’Oriol (on distingue à l’époque le vallon proprement dit et le chemin du vallon de l’Oriol) avec ses 2 filles (aux professions plutôt fantaisistes); la mère de ses filles, Anna Delmas, a été emprisonnée en 1910.

Mme de Lya, alias Anna Delmas.

Ses sœurs cartomanciennes se retrouvent souvent dans la presse locale ainsi que sa mère !

Le Petit Provençal 14 juillet 1915.

Internet permet aussi de retrouver d’autres anecdotes concernant l’artiste :

En 1932 elle reçoit les Palmes Académiques, récompense qui peut être décernée aux personnes qui ont fait « une contribution exceptionnelle à l’enrichissement du patrimoine culturel » : artistes, professionnels de la culture, etc.

Sous l’occupation allemande La Palma et son mari deviennent résistants et sont faits prisonniers.

Après la guerre, elle ouvre le « Bar des Régates » à Marseille (pas localisé) tout en se retirant peu à peu du spectacle. Elle décède le 7 octobre 1979 à Nîmes (Gard).

voir aussi : http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/palma_la/palma_la.htm