L’Indicateur marseillais montre l’occupation progressive des terrains le long de cette voie : trois propriétaires avant 1900, puis un nombre croissant de « villas » à partir de 1905.

Les occupants en 1885 : seul parait dans la presse locale le nom de Léandre Borelly, fleuriste, car il participe à des concours horticoles.

En 1887, il reçoit la médaille vermeil de la « Société d’horticulture et de botanique » comme horticulteur au château Talabot.
Paulin Talabot, propriétaire de « La bastide du Roucas-Blanc » sur le flanc Est de la colline de la Garde (de 1860 à 1893), grand amateur d’horticulture, a fait transformé la pinède de cette grande propriété (15 hectares) en un luxuriant jardin exotique composé d’essences diverses et multiples fleurs .https://la-butte-bompard.fr/2023/09/25/le-chateau-talabot/
En 1906 dans le cadre de l’exposition coloniale, la médaille d’argent du « Concours horticole » est décernée à Léandre Borelly pour ses œillets et ses fleurs coupées.
La villa St-Louis.

Villa remarquable par cette petite dépendance en rocaille. Elle figure dans l’Indicateur marseillais en 1900; en 1905 y demeure Robert Mac-Lead-Hodgson, officier consulaire. Fely Dereyne, cantatrice, apparait comme propriétaire en 1914. https://la-butte-bompard.fr/2023/09/12/fely-dereyne/
La villa Pomone. En 1914-1922, la propriétaire est Vve Arnaud. L’impasse Arnaud a-t-elle été ouverte sur une partie de sa propriété ?
Une colline à l’état sauvage. Sa disparition au profit de la bétonisation à outrance est visible grâce à une photographie prise depuis la rue du Soleil en 1970, photo sur laquelle la villa Vert-Mer (localisée) était entourée de pins et de toute une végétation provençale.

La dernière parcelle « verte » (prolongement de l’impasse Fanelli) que l’on voit dans l’angle inférieur de la photo de droite est en train de disparaitre (été 2023) sous l’action des engins de chantier au profit d’ une nouvelle et dernière (?) maison.
