André Isoard est né le 13 avril 1900 à Marseille; il passe son enfance à Manosque, où sa mère Émilie Garcin est née et son père Paul est coiffeur.


Jean Fernand Giono est né à Manosque, 1 rue Torte, mais a vécu toute son enfance 14 rue Grande. Son père, cordonnier occupe le 3e étage de cette grande maison, et sa mère, repasseuse, le rez-de-chaussée.


Leurs deux mères sont amies, mais l’amitié entre Jean et André ne commence effectivement qu’en 1922 quand tous deux ayant achevé leur service militaire, travaillent dans la même agence du « Comptoir National d’Escompte de Paris » (Crédit photos A. Perrière-Isoard).
Jean le bleu, est le surnom donné à Jean Giono lorsqu’il travaillait au CNEP (à cause de la couleur de son costume). Il a par la suite donné ce nom à un de ses romans (porté aussi désormais par la MJC de Manosque .

En 1925 André fait se rencontrer Giono et Louis Martin-Bret, futur organisateur de la Résistance dans les Basses-Alpes ; c’est pour cette amitié que Giono hébergera dans sa ferme des Graves (au Contadour), le premier maquis de Banon.
En 1930 André s’installe à Marseille; Giono y fait quelques séjours qui donnent lieu en 1939 à un essai jamais achevé « Description de Marseille ». Dans Noé (1943), Giono fait de nombreuses descriptions des quartiers de la ville.
« … dans le sud, la ménagère au visage neutre descend du trolleybus du Roucas-Blanc au terminus. Elle s’engage dans une ruelle qui prend à gauche et circule entre des murs bas. »
Compléments d’informations :
Jean Giono et Marseille : https://labuttebompard.wixsite.com/blog/post/2018/03/29/jean-giono
L’exposition « La Provence de Giono » dans le cadre du centenaire de la disparition de jean Giono : https://www.museeregardsdeprovence.com/exposition/la-provence-de-giono
L’Association des Amis de Jean Giono.
André Isoard a continué à correspondre après la mort de son ami avec sa fille Aline et a adhéré à l’Association des Amis de Jean Giono dès sa création (et ce, jusqu’à son décès en 1985).

