Voitures à disposition du public que l’on prend pour faire des courses (ancêtres des taxis). Elles sont classées en deux catégories les grandes voitures à deux chevaux d’une part, et les coupés, cabriolets et voitures à un cheval d’autre part.
Le règlement concernant les voitures de place est régi dès 1806 par une ordonnance établie par le maire, puis par un arrêté municipal daté du 7 mai 1867.
Mme Morganti (née Germaine Dayol en 1906 et fille d’un ingénieur) habitait depuis son enfance au 52 bd Marius Thomas; elle m’avait raconté qu’un fiacre venait la chercher à domicile pour la conduire à l’école « en ville » et que la circulation de ce véhicule était rendue difficile par la présence d’un gros rocher au milieu du boulevard !
Des voitures de place aux taxis
Sur la colline de la Garde en 1867, les voitures publiques disposent de 10 places de stationnement au bd de la Corderie; en 2024 les taxis du 7e arrondissement disposent de 19 places : 12 pl. du Quatre-Septembre, 5 à St-Victor, 2 à Endoume-Bompard (le bar qui jouxtait les emplacements réservés aux taxis au 226 rue d’Endoume s’appelait « Bar de la Station »).
Les loueurs de voitures
En 1990, au 1 chemin du vallon de l’Oriol (ex 93), sous l’œil du chasseur alpin (rocaille) et encore en l’état originel, la « remise » de loueur de voitures Michel Denariez est devenue un garage ; sur son mariage en 1898, il était déjà loueur de voiture alors qu’il demeurait 9 rue Marignan. Au 119 rue Charras, Louis CHAIX était aussi loueur de voitures et demeurait au 123.
le plus célèbre des taxis marseillais
photographié sur la Corniche en 1997 par Nicolas, 6 ans, avec l’autorisation spéciale des techniciens lors du tournage du film « Taxi 1 » !
La Butte Bompard : Mémoire d'un quartier de Marseille 