Chanot, une rue, une traverse

Lorsque Jean Baptiste CHANOT, forgeron, se marie en 1790, il demeure sur la paroisse des Accoules, rue de l’Oratoire; mais à la naissance de son fils Pierre Marius en 1819, il demeure au Roucas Blanc. Le cadastre napoléonien indique qu’il y possède de nombreuses parcelles : 3 à pâtures, 2 à vignes, 5 à oliviers ainsi qu’une tour en ruine et une petite maison.

une maison, une cour, une citerne, une tour en ruine….
et de nombreuses parcelles à vocation agricole.

Rue Chanot

En 1847, un chemin cadastré 3727 fait partie de la propriété de Jean Baptiste Augustin Chanot. Il devient la rue Chanot localisée en 1875 dans l’Indicateur marseillais : « au vallon de l’Oriol »

Traverse Chanot

Nommée traverse Germain en 1902 dans l’Indicateur marseillais (origine de ce nom introuvable !); le nom de Chanot y apparait aussi comme rue, puis comme traverse localisée successivement « l’oriol » et « du chemin du vallon de l’Oriol ».

parcelles 1900 et plan 1935

Rue Colline-Chanot

Dans le Dictionnaire des rues de Marseille, pour cette rue il est dit que « le 7 aout 1860, Henriette Chanot, épouse Dubois, vend une propriété à Léon Joseph Pascal au chemin du Roucas-Blanc ». Malgré de nombreuses recherches*, je n’ai pas trouvé trace de ces personnes (Chanot, Dubois, Pascal) et en conséquence, je n’ai pas trouvé de lien entre Henriette et J.B. Chanot, alors que les parcelles 3737 et 3738 possédées par J B Martin correspondent à la rue Colline-Chanot !

*Recherches des actes de naissance, de mariage ou de décès qui permettent de connaitre la plupart du temps le lieu de naissance, de mariage et de décès des individus.

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