« à cause d’une fleur, on se souvient de lui » tel est l’épitaphe sur la tombe de Pierre Blancard au cimetière des Passons, à Aubagne.

A Marseille, l’ancienne impasse de l’Avenir porte son nom depuis 1927 (à la demande de ses descendants).

A l’occasion du bicentenaire de la Révolution, une plaque commémorative a été posée en haut de cette impasse; elle rappelle brièvement le lien entre l’homme, la fleur et 1789.

Pierre Blancard est né à Marseille, quartier des Accoules d’un père ancien capitaine de marine. On ne sait rien de sa vie jusqu’à ce voyage à Canton où il découvre une plante inconnue en France. Il en subtilise 3 boutures, dont une seule, cultivar pourpre de Ku-hoa, survit au voyage (qui dure un an) et fleurit l’année suivante en Provence ainsi qu’au Jardin des plantes à Paris, où elle avait été envoyée. Quelques plantes expédiées en Angleterre y fleurissent aussi en 1791.

C’est ainsi que la fleur sacrée de l’empereur (de Chine) est devenue la fleur du souvenir depuis que Raymond Poincarré, président de la République, ordonna le 11 novembre 1919 de fleurir les cimetières. Or, en cette saison, la seule plante fleurie était le chrysanthème.

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