Doume
Sur un plan de 1785, la rue de Doume part de la rue de St-Victor (rue Neuve Ste Catherine), traverse la rue Saint-Roch (rue Sainte), et continue, au-delà des Lices par la porte St Victor, via le chemin de Doume (plan du XVIIe siècle). L’expression « aller à Doume » donnera son nom définitif au chemin « d’Endoume ».

Endoume
Le nom du quartier d’Endoume apparait sur un plan du XVIIIe siècle ainsi qu’un « chemin d’Endoume ».

En 1842 la rue de Doume devenue « rue d’Endoume » va jusqu’à la place Dumarsais, puis continue avec le « chemin d’Endoume ». Cette distinction des deux noms se poursuit jusqu’en 1867.
Un chemin vicinal

Vicinal se dit d’un chemin qui met en communication les hameaux voisins.
Selon ce plan datant de 1869, s’ouvrent sur le chemin dit « vicinal d’Endoume » plusieurs petits chemins ruraux qui conduisent jusqu’à la mer : le 212 (Roucas Blanc), le 213-214 (vallon de l’Oriol), le 219-221 (tr Pey), le 215 (Va à la mer), le 216 (ch du Pont), le 218 (Batterie).
Rue, place, chemin
Au cours du XIXe siècle, cette longue voie allant de Saint-Victor au quartier d’ Endoume prendra plusieurs appellations : Rue, Place, Chemin, Vieux chemin.

Le vieux chemin d’Endoume
Ce nom apparait en 1868 suite à l’aménagement de la partie du chemin d’Endoume qui était appelée « montée » par les habitants.
La voie étant ainsi devenue carrossable, il fallait doubler le nombre de chevaux des omnibus qui pouvaient désormais accéder au quartier d’Endoume via cette voie à forte pente -20% (celle du Vieux Chemin d’Endoume présentant dans sa dernière partie une déclivité à 25%).

Les piétons préféraient souvent (et préfèrent encore) emprunter les escaliers du Vieux Chemin d’Endoume, voie plus courte et plus tranquille pour « descendre » rapidement en ville.

