un tableau, une histoire

Le tableau de Gustave JULIEN (1825-1881) intitulé « l’Anse du Pharo » présente au premier plan une auberge appelée « La Mercedes » .

Ce prénom fait-il référence au roman d’Alexandre Dumas, « Le comte de Monte-Cristo », dans lequel Mercedes HERRERA est une jeune Catalane fiancée au héros, Edmond Dantès ?

la Belle Catalane

Un article de presse du 12 décembre 1893 évoque un ouvrage paru en 1833 qui retrace l’histoire de la guinguette « La Réserve; l’article poursuit avec les restaurants établis par la suite en bord de mer entre le fort Saint-Nicolas et le Pharo, dont l’auberge « la Belle Catalane ». Cet établissement aurait pu inspirer le tableau de G. JULIEN, « l’Anse du Pharo ».

Des recherches dans les Archives des B-du-R- nous apprennent que devenu rapidement veuf de sa 1ere épouse, Roubion le jeune cuisinier de « la Réserve » (cité dans cet article), se remarie avec Françoise BAILLI. Cette jeune fille âgée de 19 ans est d’origine catalane par son père (Salvador est un patron pêcheur né à Mataro, province de Barcelone). Mais aucun document indique un éventuel lien entre la mère de Françoise (Marie Claire ROURE née à Marseille) et la guinguette appelée « la belle catalane », si ce n’est que son père, Étienne ROURE, est Maitre maçon, et que la guinguette de la Réserve appartient à Raymond AMIGUES, maçon (selon le cadastre napoléonien).

la guinguette de « la Réserve »

Conclusion (provisoire)

Gustave JULIEN et Alexandre DUMAS nous ont laissé des œuvres où s’entremêlent imaginaire et réalité, ce qui est le propre d’un tableau ou d’un roman. Des articles de presse ont parlé avec plus ou moins de rigueur de la teneur de ces œuvres. Malgré la consultation de nombreux documents d’archives, je n’ai pu résoudre l’énigme de « la belle catalane » !

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