Hydrologie du massif
Malgré une urbanisation continue, on constate encore au XXIe siècle la présence de l’eau dans le sous-sol de la colline lors de travaux d’urbanisation (dans les rues , les maisons, les jardins).

Rue Michel Gachet : découverte d’un puits rempli d’eau lors de la construction d’un immeuble, à l’emplacement même où jadis œuvraient des blanchisseuses. Le linge séchait alors sur la colline jusqu’au bd Marius Thomas.
(photo Jean Fabre, géologue)
Tr Pey : dans la propriété sise sur la côte 62m, (le plus haut point de la crête Bompard avant sa plongée vers la mer) le rocher affleure sur le sol de la cave. Un creux naturel, toujours rempli d’eau, était jadis utilisé comme rafraîchisseur de bouteilles (témoignage de la famille Rey-Puddu).
Rue du Soleil : lors de travaux de rénovation vers 1970, sous le plancher de la maison (côte 58m) est apparue la roche sur laquelle coulait régulièrement de l’eau. Le propriétaire, M. Tassy, a demandé une analyse à un laboratoire spécialisé qui a révélé qu’il s’agissait d’une eau de source. Dans les maisons (côte 50m) des drains ont dû être installés dans les caves afin de canaliser l’eau qui y coulait.
La présence de cette eau en haut de la crête Bompard est due à la complexité de l’hydrologie dans un paysage karstique tout comme la présence de grottes dans ce quartier ( bd Bompard 121 et 137), bd Martin-Brignaudy), qui ont servi d’abri durant la Seconde Guerre Mondiale : https://la-butte-bompard.fr/2023/03/20/les-abris/
Rue Forest.

La fontaine de l’Oriol signalée sur le cadastre de 1802, a disparu sous les travaux de voirie au début du siècle : https://la-butte-bompard.fr/2022/09/23/sources-et-fontaines/
Rue René Seyssaud découverte d’un puits lors d’un chantier de construction : https://la-butte-bompard.fr/2023/01/29/constitution-geologique-du-massif-de-la-garde/
