Guinguettes, cafés et restaurants

Au milieu du XIXe siècle beaucoup de Marseillais venaient se délasser en fin de semaine dans les guinguettes, cafés et restaurants nichés sur la colline ou en bord de mer. Il subsiste très peu de traces de ces lieux accueillant jusqu’au milieu du XXe siècle les promeneurs, les danseurs du dimanche ou les amateurs de bonne chère; on retrouve cependant leurs noms dans l’Indicateur marseillais (l’année 1885 étant choisie ici).

Café-restaurant « Le Petit Parisien » 216 vallon de l’Oriol.

Les guinguettes

A Marseille, ces cabarets ou restaurants de banlieue étaient nombreux entre mer et colline au XIXe siècle, mais peu ont survécu, telle la guinguette de l’Arlequin qui a donné son nom à une voie entre Endoume et le vallon de l’Oriol, mais aucune archive n’a permis sa localisation.

Les cafés

Les Cafés sur la colline : 18 cafetiers sont signalés sur la colline (la ville en compte 800). Certains sont remarquables par leur nom comme le Café Richelieu (pl St Eugène); la brasserie des Dahlias, chemin du vallon de l’Oriol, entre la traverse Bon Voisin et la rue Ardisson; le Café du Progrès, place St Eugène; le Café du Chalet, place du Quatre-Septembre; la Brasserie des Dahlias, chemin du vallon de l’Oriol 2 ; Café de la Balançoire, bd du Pharo (angle avenus de la Réserve); le Café de la Colline, rue Samatan 13. D’autres hébergent un Cercle : pl St Eugène, le Café de Jh Tabot et Cercle de la reine Hortense ainsi que le Café Zachari et le Cercle de l’Amitié .

Les cafés en bord de mer : le Café des Caudiers chemin de la Corniche 42; le Café de la Grande Terrasse chemin de la Corniche 2 (Malmousque); le Café Lier chemin de la Corniche;

Les restaurants

Les restaurants entre mer et colline : alors que la ville compte 300 restaurants, 6 sont signalés sur la colline et 7 en bord de mer entre le Pharo et le vallon de l’Oriol.

Documents et témoignages

Le Miramar, grand café restaurant et dancing très fréquenté le dimanche et sa façade en lattes vertes, comme certains cabanons du Prophète et « le Bien-être », restaurant les pieds dans l’eau dans l’anse de l’Oriol.

Le Villepontoux, café-restaurant au-dessus de la plage du Prophète. Inoubliable pour son site et ses glaces !

La Réserve, grand hôtel-restaurant créé à la fin du XIX° siècle par François Roubion, qui fut un établissement luxueux renommé pour sa bouillabaisse et son poisson.


En 1990, beaucoup d’anciens se souvenaient de l’orgue de barbarie menant la danse sur la terrasse du café-épicerie, chez Besson, 1 rue Peyronnet ou des peintures murales qui ornaient le 89 vallon de l’Oriol (peut-être les Dahlias cités plus haut), la salle au-dessus du bar Rialto au N° 29 et celles du Bar-terminus (3 rue du Soleil). A cette époque quelques lettres témoignaient encore de l’existence passée de » La Terrasse » (salle de bal et jeu de boules) et des commerces (mercerie, coiffeur) qui les avaient remplacés; depuis un immeuble a été construit ici, au 61 chemin du vallon de l’Oriol).

La Terrasse en 1990