Les livres relatant la libération de Marseille accordent peu ou pas de place à ce qu’il s’est passé dans notre quartier. Gabrielle Castellari raconte brièvement dans « La belle histoire de Marseille » :
« Le mardi 22 août 1944… le centre-ville était aux mains des troupes françaises tandis que Bompard et le Roucas Blanc étaient sous contrôle des troupes allemandes. Les Marocains eurent vite fait de les déloger et encadraient de longues files de prisonniers, sous les yeux ahuris et joyeux des badauds ».
Dans « La Bataille de Marseille » Marius Errecade écrit simplement « la batterie du Roucas Blanc succombe à son tour ». Et Jean Contrucci dans « Et Marseille fut libérée » situe le souterrain « autour de l’Angélus » (hôpital d’enfants ch du Roucas Blanc, aussi investi par les Allemands).
Les habitants qui n’avaient pas été expulsés de leur maison, ont ressenti chaque épisode de la libération du quartier avec intensité : pilonnages et bombardements, séjour prolongé dans les caves et abris, aide aux libérateurs, participation à la résistance…
De nombreux documents conservés par les anciens ont été ressortis, et les souvenirs aussi, pour témoigner de l’importance de cette période très particulière dans la vie de chacun.
Les cartes de correspondance familiales inter-zones émises en 1941 deviennent des documents pour collectionneurs et historiens Après la Libération Timbres-poste, …