Les commerces

Jusqu’à la construction de la promenade de la Corniche (1863), seuls quelques restaurants et guinguettes animent les principaux chemins qui mènent sur la colline de la Garde, terroir voué à la pêche, à la chasse ou aux loisirs dominicaux du cabanon.

La lecture de l’Indicateur Marseillais montre l’existence de deux groupements de commerces en 1865 : au bas du vallon de l’Oriol et autour de la place de la Croix (Place St Eugène); une trentaine de commerces se concentrent autour de cette place : 1 marchand de bois et charbons, 2 fabricants de chaussures, 1 maréchal-ferrant, 1 ferblantier, 1 serrurier, 1 fabricant de vermicelles, 2boulangers, 8 épiciers, 4 cafetiers, 2 liquoristes, 1 débit de tabac, 2 merciers, 1 marchand d’huile et 2 marchands de vin. Jusqu’en 1920, des commerces polyvalents (vin et comestibles, bar et restaurant) desservent les secteurs moins peuplés.

L’occupation permanente de l’habitat, à la fin de la 1ère guerre mondiale, engendre l’apparition progressive de tous métiers et négoces nécessaires à la vie quotidienne dans un quartier désormais urbain : laiteries, épiceries, primeurs, boulangeries, confiseries, boucheries, vins, huiles et savons, coiffeurs, liquoristes, droguerie-herboristerie, merceries, débit de tabac, papeterie, repassage, futaies, bois et charbons, horlogers, serruriers, étameurs, ferblantiers, matelassiers, chausseurs, marchands de crépins, cordonniers

Souvenirs de Marguerite Pera

« les cordonniers très nombreux ont beaucoup de travail, les chemins pierreux mettant à mal semelles et talons »

Dans la mémoire des Anciens perdurent les cris des marchands ambulants parcourant les chemins caillouteux : vitrier, rempailleuse de chaises, marchande de brousse, d’escargots ou d’oublies (pâtisseries très minces enroulées en cornet), tintamarre du ferblantier et de l’amoulaïre (rémouleur), grincement des charrettes tirées par de gros cheveaux percherons livrant bière et vin à domicile, bois et charbons ou lait.

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