Établir l’histoire chronologique des écoles sur la colline n’est pas chose facile pour plusieurs raisons : Les documents conservés aux Archives de la ville sont incomplets : -correspondance entre les écoles et le Comité Communal -correspondance avec le cabinet du maire -correspondance avec les services de l’Instruction Publique -déclarations d’ouvertures d’écoles libres -actes d’acquisition d’immeubles loués par la ville -actes d’achat de terrains pour construire les écoles -photos des écoles « Chanot » (1904-1908) Les renseignements donnés par « l’Indicateur marseillais » (à partir de 1842) sont approximatifs quant à l’orthographe des noms. La numérotation des rues réajustée en 1900, rend difficile le repérage des anciennes adresses. Les documents détenus par les Archives départementales ne nous renseignent qu’à partir de 1882 : -Bulletins de l’Enseignement des Bouches-du-Rhône; -Statistiques de l’Inspection Académique.
L’histoire de l’école évolue en fonction des nombreuses lois promulguées depuis la Révolution, qui donnent ou enlèvent la primauté à l’Église Catholique pour l’organisation et le contrôle de l’Instruction. Ainsi avant 1888 existent à Marseille quatre sortes d’écoles : publiques laïques (41), publiques congréganistes (13), libres laïques (7), libres congréganistes (41). La Ville possède 8 écoles en toute propriété, en loue 17.
Les écoles de Garçons à Endoume. L’école obligatoire naît de la Révolution et son contrôle est confié à l’Église par la Restauration. La Monarchie de Juillet rétablit les Frères en 1818 et oblige les Communes à pourvoir à l’enseignement primaire. Suite à cette loi, la première école de garçons d’Endoume est créée par les Frères des Écoles Chrétiennes en 1820, place de la Croix (place St Eugène). Les congréganistes la gèrent jusqu’aux lois Jules Ferry de laïcisation du personnel des écoles laïques tenues par des congréganistes et la nomination d’un directeur laïque, J B Lapierre, en 1888.
Le 48 rue Charras (~l30), école libre laïque est dirigée en 1888 par Louis Mercier, instituteur libre, et en 1900 par les Frères, puis devient un temps annexe de l’école Vallon des Auffes.
Les écoles libres s’ouvrent facilement : il suffit d’en faire la demande, accompagnée d’un certificat de moralité : Victor Sarrobert en 1865 chemin d’Endoume après la Croix, Mr Savajol en 1894 rue du Vallon des Auffes 26, Astic Auguste en 1903 Bd Bensa 8.
Les écoles de Filles et salles d’asile à Endoume. Bien que les lois Falloux de 1850 fassent obligation aux communes de plus de 800 habitants d’entretenir une école primaire de filles, cet enseignement est négligé.
En 1853, l’école libre catholique extra-muros à Endoume 316 (~364) tenue par les religieuses du St Nom de Jésus et de Marie reçoit 48 élèves. En 1860, les sœurs de St Charles créent une école congréganiste pour 295 élèves au 258(~288) rue d’Endoume complétée par une salle d’asile en 1868. (écoles laïcisées en 1900 et transférées au Bd M Thomas en 1906).
Au début du XX° siècle de nombreuses petites écoles privées se créent sur toute la colline, à durée de vie variable (de 1 à 50 ans).
L’école de garçons au vallon de l’Oriol. La 1° école est ouverte (angle impasse de l’Avenir) par un normalien en 1866 ; elle restera la seule école desservant le Vallon et le Plateau, un projet d’école libre dans les locaux paroissiaux du 113 bd Bompard n’aboutissant pas.
L’école de filles et classe enfantine au vallon de l’Oriol. Une école publique créée en 1865, est tenue par les sœurs de St Charles au bas de la rue de l’École. Remplacées en 1887 par des institutrices titulaires, les religieuses ouvrent une école privée dans des locaux proches. L’école du Plateau (Bompard) est ouverte par Mlle Escoffier en 1906 ; la classe enfantine y reçoit filles et garçons.
Une seule petite école privée est répertoriée en 1903 au vallon : villa La Chaumière, dirigée par Mme Alessandrini (directrice en 1888 de l’école laïque privée, 47 rue de la Colline).
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