Passion-photo

Selon le but que l’on recherche, la photographie est un témoignage : Arrêter le temps sur un moment privilégié… un temps qui ne sera plus… ou un art.

Ce loisir se pratique dans ma famille depuis plus d’un siècle.

Camille Raffin

Mon grand père curieux de toute nouveauté, précurseur, s’intéresse à la photographie vers 1905. Il utilise un appareil à prises de vues stéréoscopiques. Sur chaque plaque en verre, sont fixées deux photos légèrement décalées qui donnent dans une visionneuse spéciale une image unique en relief.

Résidant depuis peu à Hyères et jeune marié, il ne recherche pas d’effets artistiques et photographie simplement sa famille, ses amis et la ville : la gare, le corso fleuri, le jardin Denis, les vieilles rues, le bar de ses beaux parents.

Muté à Marseille en 1910, il découvre la ville et photographie sa femme et ses fillettes lors de leurs promenades dominicales le long de la Corniche, tantôt jusqu’à la Plage, tantôt vers le Vieux-Port. Parents et voisins sont aussi fixés sur plaques de verre, reportages sur le vif de la vie d’alors : les communions, les fêtes du 14 juillet, les commerces, les voisins dans la campagne….

Camille installe un véritable laboratoire dans sa cave où il développe ses vues stéréoscopiques.

Il part à la guerre 14-18 avec son appareil et ses lourdes plaques, et fixe avec un certain sens du reportage en une centaine de vues, la vie des poilus dans les tranchées, en cantonnement, en action. De la campagne de Chine, il ne reste qu’une quinzaine de plaques assez abîmées.

Camille utilise aussi un appareil à plaques de verre. Pour ajuster la netteté, il fait glisser le soufflet sur des glissières et vérifie sur une plaque de verre dépoli placée au fond de l’appareil (là sont gravés les 3 formats possibles 9×12, 13×18, 18×24). La plaque impressionnée permet le transfert sur papier photo par simple contact, en chambre noire.

Bapt Bonavia

Mon père s’intéresse à la photographie tout jeune, vers 1922. Avec sa « boite », il saisit sa famille, ses amis, ce qu’il voit de sa terrasse, 96 bd Bompard.

Jeune marié, il achète un Kodak à soufflet et remplit de nombreux albums avec ses photos de famille, de sport, de voyages

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Dans les années 50, il achète un FOCA et suit les cours théoriques et pratiques donnés par le groupe « photo » des Excursionnistes marseillais, au 33 allées Léon Gambetta. Il progresse et participe à plusieurs Salons. Il tire de superbes agrandissements dans le laboratoire qu’il a installé dans sa cave, 16 rue du Soleil.

Et nous…. et nous…et nous…

J’ai pris mes premiers clichés à l’âge de 13 ans avec le Kodak de mon père.

Puis mon grand père m’a offert une « Rétinette » pour mes 15 ans. Dès lors la photographie a été mon moyen d’expression privilégié. J’ai fait partie d’un groupe de photographes dans lequel se retrouvaient amateurs et professionnels…. j’ai beaucoup appris !

J’ai été abonnée pendant une quinzaine d’année à « Chasseur d’images »… J’ai aussi participé à plusieurs concours.

Mes fils ont hérité de cette passion, puis mes petits fils. Et cette année mon arrière petit fils âgé de 5 ans a fait ses premières expériences avec un appareil créatif (impression sur papier thermique) !

Après les photos stéréoscopiques, après les Reflex avec les pellicules en noir et blanc et en couleurs et les diapositives, nous utilisons tous aujourd’hui des appareils numériques : le nombre de photos que nous prenons est sans limites !

Les albums-scrap

Le Scrapbooking m’a permis une mise en scène créative de mes clichés et de les présenter sous forme d’albums à thèmes : anniversaire, mariage, fête de famille, vacances etc

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