Juliette Iskaria-Racol


Juliette Iskaria. En 1989 j’ai rencontré Mme Maurice Racol (née Juliette Iskaria) qui, suite à mon appel dans le Bulletin du Comité du Vieux-Marseille pour retrouver témoignages et documents sur le quartier, me téléphone. Je la rencontre chez elle au Roucas-Blanc , traverse de la Serre, ainsi que sa sœur Madeleine.

Elles sont les petites filles d’Henry Anastay, pharmacien, rue de l’Arbre qui avait acquis en 1912 une maison ch. du Vallon de l’Oriol; il la nomma Villa Ysa en hommage à son épouse Isabelle :

On peut encore admirer la balustrade bordant la terrasse supérieure de la villa Ysa et le magnifique treillard en façade sud; l’aile droite a été rajoutée ultérieurement.

Photo famille Anastay et photos couleurs MB 2020.

Les deux sœurs me parlent du Dr Besson, époux de leur tante Emma; le 14 Juillet il tirait du canon sur la terrasse de la villa Alsace-Lorraine, avenue des Roches.

La famille Besson, à la villa Alsace-Lorraine.

Mme Racol a participé à une expérience pédagogique. Le secrétariat d’État à la Jeunesse et Mlle Gravitz, le Service du Travail des Jeunes dirigé par Mr Le Long, la direction de l’Enseignement technique, en accord avec la mairie sont à l’origine d’une brève expérience pédagogique (année 1944/45) à la Villa Gabrielle, 303 Corniche. L’objectif : essayer d’amener à d’autres études, des jeunes filles capables qui auraient dû s’arrêter au C A P . Juliette Racol, qui a toujours habité la colline, participe avec enthousiasme à cette expérience comme professeur de français. Elle raconte :

C.A. rue St Pierre. En 1948 elle exerce dans un centre d’apprentissage :

Le père de Juliette.

André Iskaria était un Perse chrétien qui a fui son pays et que son engagement dans la Légion étrangère a amené à Marseille; son hébergement au vallon de l’Oriol pendant sa convalescence a été à l’origine de la rencontre avec sa future épouse, Henriette Anastay, fille d’un pharmacien marseillais. Son parcours « de Malana à Marseille «  est retracé avec beaucoup de sensibilité par son petit fils Yves Gauthey, dans le livre écrit d’après quelques notes retrouvées dans un carnet.

2 réflexions sur “Juliette Iskaria-Racol

  1. bonjour, j’ai travailler 18 ans au 303 corniche kennedy villa Charles et Gabrielle Servel, j’aimerai bien échanger sur ce lieu magnifique et avoir plus de renseignements sur la famille Servel, quant à moi j’ai des documents que j’ai pu faire photocopier.

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